Le dix-neuvième siècle, en particulier la fin du dix-neuvième siècle, est marquée par l’apparition de théâtres grotesques, critiques et naturalistes, décadents, ou simplement, comme celui d’Ibsen, porté par un souci de réel. Un tel théâtre paraît sonner le glas non seulement du théâtre en vers mais de la « poésie dramatique », telle que l’avaient conçue Hegel, Diderot, et plus loin Aristote, telle que pouvait encore sembler l’incarner Hugo. L’avènement d’un nouvel âge théâtral s’accompagne, à l’instigation des metteurs en scène et acteurs autant que des dramaturges, du souci de rompre avec les conventions de représentation théâtrale. L’artiste de la scène entend se saisir des moyens qui lui sont propres, jusqu’à l’incomparable effervescence des années 1910-1930 : du théâtre marionnette de Craig aux gigantesques appareils scéniques de Piscator, en passant par le travail technique sur le corps d’un Meyerhold et l’outrance du jeu expressionniste, « tous les moyens sont bons »…
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Poésie et théâtre.
Au-delà des genres.
Colloque international décembre 2012
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Poésie et théâtre. Au-delà des genres